conseil alimentaire de Mars

Mars

Quel avenir pour la Restauration Collective ?

Nombreux sont nos enfants, parents et entourage qui déjeunent en collectivité : de la crèche à l’EHPAD, la restauration collective nous suit toute notre vie.

Les préoccupations ont bien évolué depuis ces dernières décennies. Nous souhaitons une offre alimentaire avec du choix, équilibrée nutritionnellement, goûteuse, peu coûteuse et dans les règles d’hygiène. Aujourd’hui s’ajoutent les valeurs culturelles et de santé : et si nous pouvions retrouver dans nos assiettes des produits locaux, biologiques ou sous signe de qualité, en d’autres termes « sains et durables » tout en réduisant le gaspillage alimentaire ? Tout un projet…

Pour cela il est crucial que tous les acteurs se mobilisent car nous sommes tous impliqués quant au contenu des assiettes servies en collectivité : des consommateurs aux agents de service en passant par la direction de l’établissement, le chef de cuisine et son équipe, mais aussi … les Elus ! A chaque maillon de la chaîne, nous pouvons agir pour une offre alimentaire « saine et durable ».

RETRAVAILLER LES ACHATS. En collectivité, cela passe souvent dans un cadre réglementaire de la commande publique (appels d’offre, MAPA, accord-cadre). C’est un outil pour maîtriser les achats de matières premières selon ses critères de choix. L’objectif n’est pas de subir son marché, mais de le façonner suivant les prescriptions des différents acteurs : les Elus, la direction, le service juridique, l’équipe de cuisine, le diététicien, le responsable qualité et les associations de consommateurs. Il est également intéressant de se rapprocher des fournisseurs locaux et nationaux.

REVOIR LA PRODUCTION. En collectivité elle peut être faite sur place (liaison chaude) ou dans une unité séparée, pour ensuite être livrée sur les sites (liaison froide). Dans ces deux cas, la production est une variable d’ajustement selon les engagements de la collectivité : par exemple, plus de produits bruts signifie plus de temps pour l’équipe de cuisine, il faudrait donc revoir les plans de production et les fiches techniques.

     

    SENSIBILISER LES CONVIVES AU MOMENT DE LA CONSOMMATION. En collectivité, cette pause méridienne est très attendue. C’est un moment de détente, alors pourquoi pas allier la vente des assiettes avec un peu de transmission culturelle ? Faire du repas un évènement mémorable quotidiennement ! Organiser des animations, afficher des informations sur l’origine des produits, sensibiliser sur les quantités servies et impliquer les consommateurs quant à la gestion des déchets. 

    ENFIN, N’OUBLIONS PAS DE COMMUNIQUER. En collectivité, nous avons trop souvent négligé cette action alors qu’aujourd’hui les voies de communications sont riches ! Digital, affiches, internet, réunions… Communiquer sur les engagements et les plans d’action permet d’informer les consommateurs sur la réalité des procédés qui se cachent derrière le plateau-repas. On peut provoquer ainsi l’échange, la sensibilisation et l’implication de nouveaux acteurs.

    Ces enjeux sont l’opportunité de changer nos comportements, mobilisons-nous !

    OSA vous accompagne pour faire évoluer votre offre alimentaire. Prenez contact sur www.osa-centre.fr, où des professionnels de la restauration collective sont à votre écoute.

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